vendredi 14 février 2014

Vers la responsabilité sociale et écologique


Considérant le fait que de nos jours, il est devenu très important pour les entreprises d’accorder une certaine importance aux impacts sociaux et écologiques que leurs activités économiques peuvent entrainer, et ce, en raison des pressions exercées par les diverses parties prenantes, il semble essentiel de prendre en considération ces éléments dans les systèmes de mesures de performance. En effet, je crois fortement que cela est quasi indispensable pour une organisation, si elle veut demeurer compétitive au sein de son marché.


La performance environnementale et sociale d’une entreprise joue un rôle important sur la performance globale de celle-ci. Ceci étant dit, afin de s’assurer d’atteindre cette performance, une organisation se doit d’introduire des objectifs stratégiques et de chercher à les atteindre à l’aide d’indicateurs de performance en liens avec la responsabilité sociale et écologique. De ce fait, les entreprises auront pris les moyens nécessaires afin d’atteindre un niveau de performance souhaitable et ainsi conserver ou améliorer leur place dans le marché auquel ils opèrent. De ce fait, suite à quelques lectures de travaux effectués sur le sujet, il semble y avoir un certain engouement face à l’intégration de ces nouveaux éléments à l’intérieur du système de mesures de performance, mais il reste encore du travail à faire pour certains. J’ose croire que ce n’est qu’une question de temps, car l’amélioration de la performance environnementale et sociale des organisations ne peut qu’apporter du positif à tous les niveaux.

Convergences et Divergences des mesures de performances selon le type d'entreprise

Suite à l'analyse faite portant sur l'identification des mesures mises en place dans les différents types d'organisation qui sont les entreprises gouvernementales, cotées, les PME et lee OSBL une ressemble et des différences peuvent être exposée.

Pour ce qui est des Convergences il y a, l'utilisation de mêmes outils permettant d'arrivées l’atteinte de la mesure de la performance  que ce soit les tableaux de bord, de budget, etc.

Ce qui distingue les mesures de performances entre les différents types d'organisation faisant l’étude de notre blogue et les indicateurs utilisés dans ceux-ci.

En effet, le fait que l'entreprise n'a pas les mêmes objectifs découlant du type de l'organisation (lucratif VS non lucratifs / publics VS privée) il en ressort une stratégie propre à chacun des types d'entreprise ce qui créer des indicateurs différence étant donné que les stratégies des entreprises sont différentes.

De par leurs côtés sociaux, les OSBL et les entreprises gouvernementales ont un poids plus grand d’indicateurs de performances non financier que ceux à but lucratif (cotée et PME)

La capacité financière vient aussi influencer les indicateurs de performance. Les OSBL et les PME ayant des difficultés à avoir des fonds ont une vision plus court terme due à leurs précarités contrairement aux entreprises cotées et gouvernementales.
   

jeudi 13 février 2014

Les mesures de performance dans les entreprises cotées en bourse

La mesure de la performance des entreprises cotées en bourse ne date pas hier. Historiquement, ceux-ci étaient uniquement mesurés à l’aide d’indicateur financier telle que le bénéfice net, le rendement sur capital investi et sur le chiffre d’affaires. Le but premier de ces mesures visait à valoriser l’entreprise du point de vue de la richesse des actionnaires de celle-ci.

Par ailleurs, ces indicateurs de performance ont fait l’objet de plusieurs critique dans la littérature soit : elles sont influencées par les règles comptables, elle sous-estime les éléments immatériels et elles ont une faible corrélation entre la performance boursière (l’objectif rechercher) et l’indicateur. En effet, la croissance des ventes n’est pas toujours signe de création de valeur de l’entreprise.

Suite à le constat fait des faiblesses rencontrées avec les indicateurs financiers standard, des cabinets se sont tournée sur la question en développant des mesures financières plus sophistiquées notamment celle de la EVA (Economic Value Added) popularisée par le cabinet Stern Stewart & Co.

Plusieurs recherches ont fait l’objet d’une analyse visant a savoir si les nouveaux indicateurs dits sophistiqués étaient supérieurs ou non à ceux dits traditionnels. Ceux-ci ce sont avéré assez partager et ont arrivé à des conclusions peux concluant notamment une étude de Ittner & Larker en 1998[1] où celui-ci a analysé deux groupes d’entreprise l’un utilisant la EVA et l’autre non. Il en conclu que ceux utilisant la EVA réduisaient l’investissement, augmentais les dividendes et sur utilisait le capital investi. Cette conclusion démontre que l’EVA est un indicateur complexe et mal compris par les gestionnaires ce qui en découle les discordances rencontrées dans l’étude de Ittner & Larker. 

De plus, compte tenu des lacunes décrites précédemment plusieurs auteurs ont proposé la possibilité de substituer en partie ou en totalité les indicateurs financiers par des indicateurs non financiers. L’étude de  Ittner et Larker a révélé 3 séries de raisons pouvant expliquer l’accroissement de la popularité de ces indicateurs.

 Les limites des indicateurs comptables et financiers : [2]

  • Ils sont trop historiques et induisent une gestion rétroviseur,
  • Ils ne permettent pas d’appréhender correctement la performance future
  • Ils récompensent des comportements court-terme ou incorrects
  • Ils ne sont pas actionnables, car ne fournissent pas d’information sur les causes des phénomènes,
  • Ils n’informent pas sur les changements clés
  • Ils sont trop agrégés pour aider les cadres,
  • Ils reflètent des fonctions plus que des processus,
  • Ils ne permettent pas de valoriser l’immatériel.

La pression concurrentielle : [3]

L’incertitude de l’environnement s’est accrue et les offres des entreprises sont de plus en plus complexes et sophistiquées d’où le besoin d’élargir la mesure de la performance.

 Le développement de systèmes concurrents : [4]

les programmes de qualité totale (TQM ou Total Quality Management), la supply chain (gestion de la chaîne logistique), le CRM (Customer Relationship Management ou gestion de la relation client) sont autant de systèmes ayant conduit à des mesures de performances concurrent du système  comptable.

 Selon une étude Lingle et Schiemann (1996), les indicateurs financiers sont de loin les plus importants pour les cadres, malgré l’accroissement de ceux non financiers décrite plus tôt :


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout de même l'utilisation des indicateurs de performance est de plus en plus présente dans les entreprises notamment avec l’instauration de tableau de bord afin de piloter, mais aussi mesurer la performance organisationnelle. D'autres indicateurs ont vu le jour au sein des entreprises cotées en bourses, notamment pour ce qui est de la performance environnementale qui fera objet d'un autre billet.



[1] Ittner C.D. et Larker D.F. (1998a), “Innovations in performance measurement : trends and research implications”, Journal of management accounting research, Vol. 10. 205-238.
[2] Berland N. (2009), Mesurer et piloter la performance, e-book, www.management.free.fr
[3] Ibid
[4] Ibid

Les mesures de performance dans les PME


Depuis plusieurs années déjà, les petites et moyennes entreprises, communément appelées PME, sont en pleines croissances et prennent de plus en plus de place sur le marché mondial. Afin de continuer sur cette lancée, ces dernières visent également, au même type que les multinationales, à performer du mieux qu’elles le peuvent avec les moyens qu’elles ont. De ce fait, la mise en place de systèmes de mesures de performance est un outil majeur dans l’atteinte des objectifs stratégiques. Cependant, cet outil n’est pas développé ou utilisé de la même façon que par les autres types d’organisation et c’est sur ce point, que le texte qui suit traitera.

Tout d’abord, il est primordial de mentionner les raisons pour lesquelles le concept des mesures de performance au sein des PME est abordé différemment que dans les autres types d’entreprises. Premièrement, les petites et moyennes entreprises possèdent des ressources plus limitées, que ce soit sur le plan financier, matériel ou encore humain. Deuxièmement, la flexibilité stratégique que peut avoir une PME comparativement à une multinationale joue également un rôle important. Finalement, les PME tendent à considérer leurs résultats sur un horizon plus à court terme, du fait que leur survie en dépend souvent[1].

Suite à la lecture de quelques recherches faites sur le sujet, il semble que l’on puisse dégager certaines tendances propres à la PME quant à la configuration et l’utilisation des mesures de performance et de ses indicateurs. Or, ces tendances représentent un concept de majorité et non d’exclusivité. L’élément qui semble comporter le plus de différences, autant dans son contenu que dans son contenant, c’est le tableau de bord. En effet, même s’il y a une grande diversité dans la configuration des tableaux de bord étudiés, (Germain) s’aperçoit d’un déséquilibre au niveau de l’importance accordée aux quatre axes et par le fait même, des indicateurs reliés à ceux-ci. Dans le cas des PME, c’est l’axe «financier» qui semble prendre beaucoup de place et d’importance. Je n’ai pas la réponse exacte du pourquoi, du comment, mais il m’apparait logique de penser que c’est en raison de la forte concurrence avec les autres PME et les grosses entreprises, et du fait que plus tu es petit, plus tes sources de financement sont limitées, donc sa prend de l’argent. Ceci étant dit, il ne faut pas prétendre que les autres axes sont laissés au dépourvu, ou du moins. Les PME consacrent une partie raisonnable de leurs efforts sur l’axe «clients» et «processus internes», mais il en est tout autrement pour l’axe «innovation et apprentissage organisationnel», qui ne semble pas trop importé.[2]
 
En terminant, la théorie de la contingence ne semble pas échapper aux systèmes de mesures de performance dans les PME. En effet, dépendamment de certaines caractéristiques propres à l’environnement de l’entreprise, cela peut affecter la configuration de son système. C’est le cas de la taille de l’entreprise, qui tend à rééquilibrer le système d’une PME, en donnant plus d’importance aux axes délaissés, lorsque cette dernière augmente en taille.[3] Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres et je suis sûr qu’en lisant et en cherchant davantage, plusieurs caractéristiques jouent un rôle influent auprès des systèmes de mesures de performance chez les petites et moyennes entreprises.



[1] MARCHAND, M. Systèmes de mesure de performance, utilisation et impacts dans les PME.
 
[2] Germain, C. (2004). La contingence des systèmes de mesure de la performance: les résultats d'une recherche empirique sur le secteur des PME. Finance Contrôle Stratégie, 7(1), 33-52.
 
[3] Idem

Les mesures de performance dans les OBNL


Les mesures de performances deviennent de plus en plus une préoccupation majeure pour bon nombre d'entreprises et organismes à but non lucratif de nos jours. Mais dans le cas présent nous nous intéresserons aux organismes à but non lucratif (OBNL).
Par définition, Selon le chapitre 4400 du manuel de l’ICCA, un OBNL est une entité gouvernementale ou non, légalement constituée et incorporée sous les lois fédérales ou provinciales, exemptées d’impôts et de taxes, qui n’a normalement pas de titres de propriété transférables et dont l’organisation et le fonctionnement visent exclusivement des fins sociales, éducatives, professionnelles, religieuses, charitables, de santé ou toute autre fin à caractère non lucratif. Les membres et les apporteurs de fonds et de ressources ne reçoivent en leur qualité aucun rendement financier direct de l’organisme. (Micheline Renault& Maudeline Brésil, 2006)
De part de cette définition, l’évaluation de la performance des OBNL est souvent difficile à faire. Car de nos jours, nous assistons à une forme hybride d’organisme à but non lucratif, alliant à la fois une mission économique et une mission sociale, et faisant appelle aux indicateurs financiers (ROA, ROE…. etc.) et non financiers (qualité, satisfaction des clients, etc.). Les organismes à but non lucratif nécessitent plus d’une évaluation financière dans le but de mesurer leur performance au regard de leurs missions. La misions et les objectifs des OBNL sont souvent vagues et pas facile à mesurer de quantitative, ce qui les empêche à développer leur propre mesure de performance.
L’une des grandes différences entre les OBL et les OBNL réside dans la définition de leur mission. Chez les organisations à but lucratif, la mission, économique, est de générer des profits pour les propriétaires ou les actionnaires, ce qui permet l’évaluation et la comparaison à l’aide des indicateurs financiers connus, comme le rendement des actionnaires, le rendement des actifs, et autres. Chez les OBNL, suivant leur mission en services publics et suivant les prescriptions de la loi, la recherche systématique du profit économique n’est pas la finalité de leur raison d’être. La « notion d’actionnaires – propriétaires » n’existe pas et tout surplus sera réinvesti dans la bonification de la réalisation de la mission initiale ou dans la diversification vers des activités connexes.
Il existe plusieurs mesures de performance pour les OBNL, mais nous ne mentionnerons qu’ici que 3 trois types de mesures de performance dont nous jugeons pertinentes.

Le tableau de bord


Kaplan et Norton l’un des auteurs de la conception du tableau de bord prospectif identifient cet indicateur comme faisant partie intégrante de la performance organisationnelle. Le caractère prospectif se distingue par son approche équilibrée et globale dans le sens qu’il établit un équilibre entre indicateurs financiers et non financiers. Il repose sur quatre (4) axes à savoir axe financier ; axe client ; processus interne ;  axe apprentissage.

Source:

La mise en place de cet outil était beaucoup plus destinée au secteur privé, afin de pallier aux manques de comptabilité financière. Et comme nous l’avons si bien dit précédemment, vu la forme hybride que les OBNL prennent de nos jours, leur mission nécessite beaucoup plus une évaluation financière même si la recherche systématique du profit économique n’est pas la finalité de leur raison d’être, mais elle constitue un levier de réalisation de la mission sociale.
Carte stratégique
Selon Kaplan, Norton et David (2001), la carte stratégique est le point central du système de pilotage de la performance du tableau de bord prospectif. Cette carte représente une structure générique pour décrire une stratégie. Elle aide les organisations à voir leur stratégie de façon cohérente, intégrée, systémique et consensuelle.
Source : (Micheline Renault& Maudeline Brésil, 2006)

Axe financier
Dans le secteur privé, les objectifs financiers sont généralement représentatifs d’une vision à long terme de la recherche de profits par des organisations opérant uniquement dans un environnement commercial. Dans un OBNL, les objectifs financiers seront mesurés et évalués en fonction de l’efficacité et de l’efficience dont les OBNL font preuve dans leur consommation pour livrer les services à leurs clients.
Axe client
Dans un OBL, l’axe client saisit la capacité de l'organisation à fournir à son client, lequel se retrouve à la fin du processus, des marchandises et des services de qualité, répondant à ses besoins. L’une des grandes particularités des OBNL est que le client se retrouve un peu partout à l’intérieur de la carte stratégique, dans l’axe financier, dans l’axe des processus. On retrouve en effet plusieurs types de clients, chacun recevant ou s’impliquant en fonction d’objectifs individuels dont l’OBNL doit tenir compte dans sa façon d’opérer, de mesurer et d’évaluer. Les bénéficiaires des services, les clients commerciaux, les donateurs, les bénévoles, les organismes qui subventionnent reçoivent, achètent, s’impliquent, chacun en fonction d’objectifs personnels qu’il faut connaître et satisfaire.
Processus de gestion interne
Cet axe met l’emphase sur les résultats internes de l’entreprise qui mènent à la réalisation de la mission, à la satisfaction des différents types de clients et au succès financier. Les processus clés sont imaginés, créés et supervisés pour s’assurer que les clients soient satisfaits.

Apprentissage, croissance et innovation
Cet axe traduit la capacité de l’organisme à développer son savoir et à le transformer en habiletés d’opération de façon à conserver l’alignement entre l’organisme et la mission qu’elle s’est donnée. Il faut comprendre que les OBNL sont souvent des organismes de première ligne qui ont à faire face et à résoudre des problématiques nouvelles, conséquences des changements dans la société.
Source : Micheline Renault& Maudeline Brésil, 2006« Comprendre et évaluer les impacts sociaux d’un organisme à but non lucratif à l’aide du tableau de bord de Kaplan et Norton »

La famille des mesures
La famille des mesures est un indicateur de performance qui peut être utilisé par n’importe quel OBNL.  Celui-ci regorge plusieurs paramètres qui peuvent être différent d’un organisme à autre compte tenu de leurs objectifs, missions et responsabilités.
De part de ces trois paramètres, les indicateurs financiers ne constituent pas la priorité des OBNL, mais plutôt contribue à l’atteinte des objectifs, vu le caractère social de ces organismes. 

Les mesures de performance et le secteur public



Les organismes publics étant financés en grande partie par les contribuables, ils doivent rendre compte à la population de leurs budgets, de leurs décisions d’investissements ou de leurs partenariats dans certains projets d’affaires. Constamment scruté à la loupe, les organismes gouvernementaux se font un devoir de fournir des services aux citoyens selon les moyens qu’ils disposent. Il est donc fort important de comprend la réalité du secteur public. Les organismes doivent fournir des services qui respectent un budget et un niveau de qualité acceptable pour la population, mais l’amélioration de la qualité des produits et services ne se fait pas sans dépenses additionnelles. Il y a donc un équilibre coûts/qualité à respecter qui rend l’évaluation de la performance des organismes publics relativement complexe.

Pour maximiser le rendement et l’utilité des mesures de performance dans une organisation, elles doivent être enlignées avec la stratégie et les buts ultimes de l’organisation. Un des aspects de la mesure de la performance au sein du secteur public qui est régulièrement discuté dans les travaux de recherches est la difficulté à établir clairement les buts et objectifs des différents départements des organismes publics. Effectivement, lorsque vient le temps d’établir les objectifs organisationnels et les indicateurs de performances qui seront utilisés, il est important de bien déterminer qui sont les parties prenantes dans cette évaluation de la performance. Dans le secteur public, cette notion cause problème sur le fait que le gestionnaire/employé à être évalué sur sa performance est à la fois un employé du gouvernement, un payeur de taxes et d’impôt ainsi qu’un utilisateur de services publics. Il devient donc ardu de sélectionner des mesures de performance et des objectifs qui sont légitimes, et en lien avec la mission générale du gouvernement qui est essentiellement de rendre des services de qualité acceptable, à un prix raisonnable aux contribuables.

Un autre facteur important à considérer dans la difficulté à établir des indicateurs de performances appropriés pour les agences publiques et les organismes gouvernementaux est que la constatation de leurs résultats peut ne pas être totalement attribuable à la performance de l’organisme. Prenons par exemple un établissement scolaire qui a comme objectif de diminuer le taux d’échec entre la première et la deuxième année du secondaire. Cette mesure peut être améliorée sans que l’efficacité réelle de l’établissement scolaire en soit pour autant responsable. Effectivement, si une cohorte d’élève font plus d’effort à la maison et utilise de l’aide externe pour leur apprentissage, le taux d’échec pourrait diminuer, sans pour autant que l’établissement scolaire en soit le responsable. Il devient donc très difficile d’isoler la variable que nous voulons évaluer pour l’atteinte d’un objectif dans un organisme public.


Si l’utilisation des mesures de performance est déjà bien présente au sein des organismes gouvernementaux, il en demeure pas moins que la sélection des indicateurs de performance et l’analyse des résultats demeure ambiguë. Dans le secteur privé, les mesures de performance sont principalement utilisées pour maximiser la performance financière de l’organisation et ainsi augmenter la richesse des actionnaires (à l’exception des ONBL). Dans le secteur public, les performances peuvent être évaluées pour justifier à la population l’implantation d’un programme social, ou tout simplement pour augmenter la confiance des contribuables envers le gouvernement. Il est donc important de bien déterminer pour qui on évalue la performance d’un organisme public, et pour quelle raison. 

Introduction au blog



L’évaluation et la mesure de la performance est un outil de gestion de plus en plus présent dans les entreprises, et ce dans la majorité des secteurs d’activités. Que ce soit dans une entreprise privé, cotée en bourse ou non, publique ou encore un organisme sans but lucratif, mesurer la performance des parties prenantes demeure un outil important pour les dirigeants d’entreprise.

          Mesurer la performance est devenu essentiel aux gestionnaires pour plusieurs raisons, et selon la Chaire Internationale CMA d’étude des processus d’affaires, elle peut s’interpréter sous différentes formes;
·       L’efficacité : atteinte d’un objectif ou non
·       L’efficience : maximisation des extrants en minimisant les intrants
·       Le rendement : efficience financière
·       La productivité : degré d’efficience de la main d’œuvre

Toujours selon la Chaire Internationale CMA d’étude des processus d’affaires, la mesure de la performance permet au gestionnaire :
·       De surveiller les employés et les différentes divisions de l’entreprise
·       De rémunérer la performance
·       De prendre des décisions stratégiques
·       D’améliorer la coordination et la performance
·       D’obtenir de l’information pertinente à propos d’une nouvelle technologie ou d’un nouveau processus d’affaire

Il existe deux grandes familles d’indicateurs de performance, soit les indicateurs financiers et non-financiers. Pour chacun de ses sous-ensembles, le indicateurs peuvent être qualitatifs ou encore quantitatifs.


Financier
Non-Financier
Quantitatif
Croissance des ventes
Croissance du bénéfice net
Rendement sur capital investi
Taux de roulement du personnel
Réduction du délai d’attente
Qualitatif
Adoption des meilleures pratiques comptables.
Satisfaction de la clientèle


Pour notre blog, nous allons tenter d’élaborer sur les mesures de performance au sein de différents types d’entreprise. Effectivement, l’utilisation des mesures de performance diffère qu’il s’agisse d’un organisme sans but lucratif, d’une PME, d’une entreprise cotée en bourse ou encore d’une agence gouvernementale. Nous tenterons donc de cerner les caractéristiques spécifiques à chaque type d’organisation et d’en tirer des conclusions.